Un lecteur a récemment demandé à nos rédacteurs s’il devait payer des taxes sur ses gains de jeu. Une question à laquelle nous voudrions répondre de manière claire.
Vous jouez principalement pour le plaisir, mais tout à coup, le hasard vous en donne beaucoup plus, à savoir de beaux gains au jeu. L’État gagne-t-il aussi ?
L’organisateur des jeux de hasard doit payer la taxe sur les jeux de hasard en Belgique. Les différentes régions de notre pays déterminent ainsi la base d’imposition, le taux et les exemptions éventuelles.
En Flandre, par exemple, un organisateur de paris paie une taxe de 15% sur le produit du jeu, la somme des paris moins les gains payés. En Wallonie et à Bruxelles, ce taux est de 11%. Pour les jeux de casino, toutefois, le tarif varie non seulement par région, mais aussi par type de jeu. Dans chaque région, les fournisseurs de machines à sous paient un taux croissant de 20 à 50%, en plus d’une somme forfaitaire fixe.
Quiconque organise des jeux sur Internet paie 11% de taxe sur les jeux dans chaque région. Dans le même temps, depuis juillet 2016, ces fournisseurs doivent vous facturer une taxe de vente de 21%. Une loterie doit 15% du produit, mais cela ne s’applique pas à la Loterie Nationale, dont les prix sont exonérés de toutes taxes.
Et vous, êtes-vous taxé sur les gains de jeu, en tant que gagnant ? En principe non (après tout, l’organisateur l’a déjà fait pour vous). Pas même lorsque vos gains ne représentent pas simplement un pari occasionnel, mais que vous gagnez régulièrement un montant.
Après tout, un montant régulier ne constitue pas un revenu professionnel que vous devriez déclarer comme tel. Seul un revenu provenant de compétitions dans lesquelles les compétences et la chance jouent un rôle, par exemple de compétitions de poker, peut être considéré comme un revenu professionnel, déclare un spécialiste en fiscalité à De Tijd.
Officiellement, vous devez déclarer vos gains de jeu dans votre lettre d’impôts. C’est ce qu’il y a de mieux à faire. Après tout, vous pouvez supposer que les autorités fiscales ont accès à vos informations de compte bancaire.