De nombreux fournisseurs de jeux de hasard en ligne jouent la carte de l’honnêteté. Et pourtant, le secteur renvoie encore et toujours une mauvaise image de lui-même. Comment ces entreprises peuvent-elles se débarrasser de cette image ? En respectant scrupuleusement la législation, en soulignant l’importance d’un divertissement sain et en soutenant des œuvres caritatives.
En soi, jouer à un jeu de hasard peut n’être qu’un simple divertissement. Il devrait d’ailleurs en être ainsi. Mais jouer sans discipline et sans accompagnement sérieux peut potentiellement poser problème. Et c’est là où le bât blesse. Les médias relatent régulièrement ces histoires issues du secteur des jeux de hasard.
Les problèmes liés aux jeux de hasard ne sont pas anodins. Il ressort d’une étude du centre d’expertise flamand VAD qu’en 2016, 4,3 % des joueurs majeurs belges présentaient un comportement à risque et 0,9 %, un comportement problématique. Évidemment, cela signifie aussi qu’un grand nombre de personnes ne rencontrent aucun problème. Et pourtant, chaque personne dépendante est une personne dépendante de trop.
Les sujets les plus vulnérables sont les jeunes. En 2017, une étude de la haute école UC Leuven-Limburg démontrait que de plus en plus de jeunes entre 12 et 18 ans jouaient à des jeux de hasard. Selon l’étude, 4,5 % des jeunes interrogés présentaient un comportement à risque et 3 % d’entre eux pouvaient même être considérés comme des joueurs problématiques. Et tout cela alors que les mineurs ne sont légalement pas autorisés à jouer à des jeux de hasard…
Ce constat est déplorable, car les choses peuvent vraiment en être autrement. Il est également possible de jouer à des jeux de hasard de façon responsable, sans risquer de devenir dépendant. Comment le législateur, les autorités et les entreprises issues du secteur des jeux de hasard peuvent-ils s’assurer que jouer reste un moment de plaisir ? Comment faire pour que les jeux de hasard récupèrent leur image de divertissement ? Concentrons-nous sur le lieu où de nombreuses personnes jouent à l’heure actuelle, à savoir en ligne.
Jouer à des jeux de hasard sur internet était auparavant strictement interdit. L’offre en ligne et par sms n’a cependant fait qu’augmenter, et ce considérablement. En 2011 s’en est donc suivie la nouvelle loi belge sur les jeux de hasard, avec pour objectif de réguler tout cela. Les entreprises du secteur des jeux de hasard ne pouvaient désormais plus proposer des jeux de hasard en ligne que si elles disposaient d’une licence octroyée par la Commission des jeux de hasard. Elles ne la recevaient que si elles étaient autorisées à proposer des jeux de hasard également dans le monde réel. Par ailleurs, le serveur de leurs jeux devait se trouver en Belgique.
Les entreprises recevant une licence pour les jeux de hasard satisfont donc pleinement à la loi sur les jeux de hasard belge, qui est transparente et conforme droit européen, selon le site web de la commission.
CONSEIL Apprenez-en plus sur le fonctionnement de la Commission des jeux de hasard.
La question suivant se pose : comment savoir quelles entreprises du secteur des jeux de hasard peuvent ou non proposer des jeux en ligne, et respectent donc scrupuleusement la loi ? La Commission des jeux de hasard apporte une réponse claire à cette question en proposant deux listes publiques, une blanche et une noire. Les entreprises de la première liste disposent d’une licence. Les sites web de la deuxième liste sont illégaux. Les fournisseurs de services internet belges en bloquent l’accès.
Cette politique donne de vrais résultats : selon les chiffres de 2013 de la Commission des jeux de hasard, les mesures ont orienté 70 % des joueurs belges vers des sites web légaux, où ils étaient mieux protégés. S’ils ne reçoivent pas leur argent, par exemple, ils peuvent facilement prendre contact avec la commission ou effectuer des démarches auprès du tribunal. En outre, toute personne qui joue sur les sites de jeux de hasard légaux ne peut plus être passible d’une peine.
Chaque joueur doit se protéger également de la dépendance. Cela fait longtemps déjà que les joueurs peuvent être exclus à leur propre demande, à celle d’un administrateur judiciaire… Une situation unique au monde, qui se produit très régulièrement et avec succès : d’après les chiffres de 2013, le pourcentage de joueurs qui rechutent ne fait que diminuer dans notre pays. En Belgique, de nombreux services internet ont également été développés pour le secteur des jeux de hasard, dans le but de contrôler les joueurs au moment de la connexion.
L’Arrêté royal qui entrera en vigueur à partir de l’été 2019 apportera encore plus de protection. À partir de ce moment, les jeux de casino ou de hasard en ligne ne pourront faire de la publicité que sur leur site web agréé ou via une publicité personnalisée. En outre, ils ne pourront pas exagérer les chances de gain ou inciter à jouer abusivement. La publicité ne pourra pas non plus donner l’impression que le jeu est une solution aux problèmes financiers ou personnels, ou qu’il constitue une alternative au travail et à l’épargne… Toute publicité devra par ailleurs comporter une indication claire de l’âge minimum requis pour participer aux jeux de hasard proposés, ainsi que le message « Jouez avec modération ».
Les titulaires de licence en ligne du secteur des jeux de hasard devront également imposer des limites de jeu, que le joueur pourra rendre plus strictes à sa guise. Parallèlement, les organisateurs devront informer leurs clients des potentiels risques, contrôler l’âge des joueurs et vérifier qu’ils ne sont pas exclus.
Toutes ces mesures sont à saluer, tant pour les joueurs que pour l’image du secteur des jeux de hasard. Cependant, d’autres décisions d’exécution peuvent/doivent encore suivre, afin de permettre une meilleure application de la législation. Celles-ci pourront à leur tour encore améliorer l’image que renvoie le secteur des jeux de hasard. Des entreprises telles que RedDice n’attendent heureusement pas et assument leur pleine responsabilité. Elles accompagnent personnellement leurs joueurs afin que le jeu reste un divertissement responsable. Elles participent donc de leur côté à renvoyer une meilleure image du secteur.
Par ailleurs, de plus en plus d’entreprises du secteur des jeux de hasard contribuent au bien-être de l’ensemble de la société, et rétablissent ainsi leur image en soutenant des œuvres caritatives. La Loterie Nationale soutient ainsi depuis longtemps déjà la Fondation Roi Baudouin. De nombreux casinos en ligne le font aujourd’hui également aux Pays-Bas. Les donations aux œuvres caritatives dépendent donc des jeux ou des prestations générales de l’entreprise.